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Depuis peu
Stéphane C.
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Je manque à nouveau de tout, depuis peu,
Dérouté, accaparé, depuis peu,
Je marche à l'envers, j'acclère,
Et pourtant, une fois l'an, j'prétends, j'prétends, (bis)
92, 93, 94, 95...
Mes envies se sont espacées, depuis peu,
Tous mes sens à moitié fous, depuis peu,
Ma vie s'affranchit, elle se code
Tous mes élans, persistants, souterrains,
Toutes mes prières, mes appels sous-marins,
Passagers clandestins, de nos lendemains,
Ton absence de marbre, sous mes reins,
Mon assassin te mange dans la main,
Et pourtant, une fois l'an, j'prétends, j'prétends, (bis)
96, 97, 98, 99...
Au pied d'une falaise, depuis peu,
Le vent, la pluie, le froid, tous mes voeux,
Je ne trouve rien qui n't'érode
Et pourtant, une fois l'an, j'prétends, j'prétends, (bis)
Demi-sec, demi-seul, demi-deux, demi-mort...
Plus sourd, le malaise, depuis peu,
Plus distante ta voix, depuis peu,
Ma vie s'affranchit, elle se code
Tous mes élans, persistants, souterrains,
Toutes mes prières, mes appels sous-marins,
Passagers clandestins, de nos lendemains,
Ton absence de marbre, sous mes reins,
Mon assassin te mange dans la main,
Et pourtant, une fois l'an, j'me mens, j'me mens, (bis)
Cette année, j'arrête de t'aimer,
Cette année, j'arrête de t'aimer...